« Si on est excellent, personne (à part nous) n’aura envie de gérer nos gares »
08 Déc 2020
Opinions , Ile-de-France , Paris , Gares & Connexions , France
En janvier, Marlène Dolveck a quitté HSBC pour devenir directrice générale de SNCF Gares & Connexions. Elle avait aussi auparavant passé 12 ans au sein du groupe La Poste. « Je suis arrivée à la fin des grèves sur la réforme des retraites et j’ai été confinée le 15 mars. Autant dire que je n’avais pas imaginé mes 100 premiers jours comme cela ! » Elle se souvient de la sidération qui a suivi : « on a fermé les gares, les commerces… ». Mais la nouvelle directrice générale assure avoir profité de cette période pour se projeter dans l’avenir et travailler avec ses équipes sur son projet stratégique. « En termes de gestion de l’entreprise, on a su profiter de cette période pour en faire quelque chose de positif. » Lors du Club VRT du 13 octobre, elle a dressé le bilan de ses neuf premiers mois, au cours desquels rien ne s’est passé comme prévu, et elle a expliqué son projet pour l’entreprise.
Un nouveau statut et des missions bien définies
L’entité dont elle a pris la tête, c’est 3 000 gares réparties sur tout le territoire national, 4 700 collaborateurs et 15 000 salariés œuvrant dans les gares, 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires généré par les péages et 1 500 commerces. Pour mener à bien ses missions, SNCF Gares & Connexions s’appuie sur ses filiales : Retail & Connexions pour la location des espaces et des commerces en gare ; Arep, la plus grosse agence d’architecture de France ; Lagardère & Connexions (une ...
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Retrouvez l’article « Si on est excellent, personne (à part nous) n’aura envie de gérer nos gares » dans le magazine VR&T n°642